Sous un soleil de plomb, nous partîmes environ 60, tout d’abord au travers d’une station de ski pour arriver au bout d’une heure trente, au lac d’Anayet.
En face de nous, le col d’Anayet tout enneigé, à sa droite le pic d’Anayet d’apparence inaccessible et à sa gauche le Vertice d’Anayet à la croupe plus douce. Quelques discussions sur l’état de la neige ne nous découragèrent guère, pas plus que le fier Jean-Pierre à notre droite qui semblait nous narguer avec son petit pic érigé et son doigt de Pombie qu’il n’osa pas nous envoyer à la face.
La neige et la chaleur ne nous ayant pas stoppés, nous arrivâmes au col où le groupe se scinda en deux.
Les plus hardis gravirent le pic de tous leurs membres accrochés aux parois abruptes des cheminées. La récompense fut au rendez-vous : notre œil ne sembla plus avoir d’autre limite que les montagnes environnantes.
L’extase fut la même pour l’autre groupe, seulement 20 mètres plus bas, sur le Vertice.
Et par un prompt effort, nous nous vîmes environ 60 en arrivant au port.
Michel L.
En face de nous, le col d’Anayet tout enneigé, à sa droite le pic d’Anayet d’apparence inaccessible et à sa gauche le Vertice d’Anayet à la croupe plus douce. Quelques discussions sur l’état de la neige ne nous découragèrent guère, pas plus que le fier Jean-Pierre à notre droite qui semblait nous narguer avec son petit pic érigé et son doigt de Pombie qu’il n’osa pas nous envoyer à la face.
La neige et la chaleur ne nous ayant pas stoppés, nous arrivâmes au col où le groupe se scinda en deux.
Les plus hardis gravirent le pic de tous leurs membres accrochés aux parois abruptes des cheminées. La récompense fut au rendez-vous : notre œil ne sembla plus avoir d’autre limite que les montagnes environnantes.
L’extase fut la même pour l’autre groupe, seulement 20 mètres plus bas, sur le Vertice.
Et par un prompt effort, nous nous vîmes environ 60 en arrivant au port.
Michel L.
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